Le garde des Sceaux Michel Mercier a reçu mercredi 5 octobre 2011 Claudy Lebreton, président (PS) de l’Assemblée des départements de France (ADF), et Claude Bartolone, président (PS) du conseil général de la Seine-Saint-Denis, afin d’évoquer « la question de la prise en charge (des MIE) dans ce département et les solutions à mobiliser ».
« A court terme, ces solutions passent par la mise en place d’un système de répartition géographique mieux équilibré entre départements, dont les modalités seront précisées dans les tout prochains jours », a indiqué la Chancellerie.
M. Mercier se dit en outre « prêt à prendre part à une réflexion à engager au niveau interministériel ».
« Un accord institutionnel pour une répartition équitable entre départements est une première étape », a réagi M. Bartolone dans un communiqué, appelant à « une mobilisation interministérielle ».
Un mois pour que les choses bougent - Le conseil général a réouvert lundi son pôle d’évaluation des MIE, qui représente pour ceux-ci une première étape en vue de leur accueil, sans toutefois accepter d’en accueillir de nouveaux sur son territoire.
Il pourrait revenir sur cette réouverture, « si rien ne bouge d’ici un mois ».
Il pourrait revenir sur cette réouverture, « si rien ne bouge d’ici un mois ».
La Seine-Saint-Denis, l’un des points d’entrée sur le territoire national via l’aéroport de Roissy, a la charge d’un millier de mineurs isolés étrangers sur un total d’environ 6 000 en France.
Elle refuse d’en accueillir de nouveaux depuis le 1er septembre.
Elle refuse d’en accueillir de nouveaux depuis le 1er septembre.
Problème national - La prise en charge de ces mineurs a coûté 35 millions d’euros au département en 2010. Or pour M. Bartolone, il s’agit d’un « problème national » et « non d’une affaire locale ».
Pour l’ADF, l’accueil des mineurs étrangers, qui repose « exclusivement » sur les départements, « relève d’une politique nationale ». « C’est avant tout un sujet lié à l’immigration et à ce titre, le gouvernement ne saurait s’exonérer de ses responsabilités », écrit l’ADF dans un communiqué.
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