Accueil des mineurs isolés étrangers : les socialistes Bas-Rhinois dénoncent l'abandon du Conseil général
Vendredi 13 septembre, le Conseil général du Bas-Rhin décidait de suspendre l'accueil des mineurs étrangers isolés, décision pour protester contre l'Etat qui dépasse les quotas qu'il a lui-même fixés.
Le département accueille ces jeunes âgés de 16 à 17 ans depuis l'année dernière. Au début du mois de septembre, l'Etat a demandé au Bas-Rhin de prendre en charge 4 jeunes de plus que les 25 initialement prévus (la ministre de la Justice Christiane Taubira a mis en place une cellule qui établit des quotas d'accueil par département).
Face au manque de places, et pour protester contre cette augmentation subite des quotas, le Conseil général 67 a décidé de suspendre l'accueil.
Dans un communiqué rendu public ce lundi, la fédération départementale du Parti socialiste déplore cette décision : "Il est parfaitement scandaleux de choisir une des populations les plus fragiles qui soient pour ce type de stratégie politicienne. Les mineurs étrangers isolés ne peuvent pas être les otages d'un bras de fer entre Guy-Dominique Kennel et l’État. Un tel acte est irresponsable et revient à mettre ces personnes en danger. Guy-Dominique Kennel mène là une politique stigmatisante, que nous ne saurions cautionner."
Le Parti socialiste demande au Conseil général de revenir rapidement à la raison.
Face au manque de places, et pour protester contre cette augmentation subite des quotas, le Conseil général 67 a décidé de suspendre l'accueil.
Le conseil général 67 suspend l'accueil des mineurs isolés étrangers
Dans un communiqué rendu public ce lundi, la fédération départementale du Parti socialiste déplore cette décision : "Il est parfaitement scandaleux de choisir une des populations les plus fragiles qui soient pour ce type de stratégie politicienne. Les mineurs étrangers isolés ne peuvent pas être les otages d'un bras de fer entre Guy-Dominique Kennel et l’État. Un tel acte est irresponsable et revient à mettre ces personnes en danger. Guy-Dominique Kennel mène là une politique stigmatisante, que nous ne saurions cautionner."
Le Parti socialiste demande au Conseil général de revenir rapidement à la raison.