REPORTAGE Un collectif d'association manifestait vendredi avec des mineurs isolés devant l'Aide sociale à l'enfance.
«On souffre, nous mineurs», «France ne me vole pas mes droits»...Pancartes à la main, une quarantaine d’adolescents a déboulé devant l’aide sociale à l’enfance, dans le XIIe arrondissement de Paris, à l'appel d'un collectif de vingt-deux associations. Un jeune prend le micro et scande pendant cinq minutes: «Mineurs étrangers, en danger dans la rue!» sous les applaudissements de ses copains.
Arrivés seuls en France de manière clandestine, souvent par des passeurs, ces mineurs isolés étrangers (MIE) seraient 6 000 sur le territoire français. Un chiffre approximatif car les mineurs isolés étrangers ne sont pas tous repérés par les services sociaux. Comme tous mineurs, ils bénéficient de la protection de l’enfance et doivent donc être pris en charge par l’Aide sociale à l’enfance (ASE), qui relève des conseils généraux. Aucune distinction n’est censée être faite en fonction de la nationalité.
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