Dès le 6 juillet, le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, s’est engagé, par voie de circulaire, à ne plus placer en rétention les enfants accompagnés de leurs parents. Une décision saluée par les associations de terrain et, semble-t-il, respectée. Cette résolution n’incluait cependant pas les mineurs étrangers isolés, dont le nombre explose et qui font l’objet d’une récente note du Défenseur des droits que Libération a pu consulter. Dans la foulée de la Commission européenne qui, en septembre, avait dressé un constat alarmant sur l’accueil des mineurs isolés dans de nombreux pays d’Europe, les services de Dominique Baudis épinglent sévèrement les pratiques françaises. Ils précisent d’emblée que le Défenseur des droits «est, depuis plusieurs mois, particulièrement saisi de situations de mineurs isolés étrangers en errance sur le territoire».
Dès le 6 juillet, le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, s’est engagé, par voie de circulaire , à ne plus placer en rétention les enf...